Le deuxième atelier de la liste Ensemble pour Sainte-Luce, conduite par Anthony Descloziers, abordait mercredi 8 octobre, un sujet essentiel : comment faire de Sainte Luce une ville encore plus inclusive, solidaire et respectueuse de toutes et de tous ?
Il s’agit de l’un des axes prioritaires du mandat qui s’achève, mais aussi d’un enjeu fort pour les années à venir. Car comme l’a rappelé Anthony Descloziers lors de l’atelier : “Beaucoup a été fait, depuis 2020, pour adapter nos bâtiments, mieux prendre en compte les besoins de publics fragiles, à besoins spécifiques, ou encore des séniors. Cependant, il reste encore du chemin à parcourir pour une ville réellement inclusive et solidaire.”

L’animateur a ensuite alterné les questions posées aux invités (Camille Branchereau, adjointe aux solidarités de la Chapelle-sur-Erdre et Geoffroy Verdier, directeur d’ADT44 et co-président des Ecosollies). Certaines étaient préparées à l’avance, d’autres posées par les Lucéens, par post-it et en direct.
Les sous-thématiques abordées (accessibilité, aides aux publics précaires, lutte contre les discriminations) ont suscité plusieurs questions et interventions. Par exemple : comment définir une ville solidaire ? Quels sont les principaux obstacles ou besoins remontés par les habitants ? Que peut faire une commune pour encourager la solidarité entre les habitants ? Quels types d’accompagnement sont vraiment efficaces ? Quels leviers pour agir sur la santé mentale ?…
Même s’il est toujours difficile d’apporter des réponses définitives, les participants ont exprimé des propositions très intéressantes. L’un d’eux expliquait, par exemple, qu’en tant que valide, on ne voit pas toujours ce qui dysfonctionne et qu’il serait pertinent de déambuler dans la ville avec des associations représentatives des personnes en situation de handicap ; ou que certains bâtiments n’étaient pas encore accessibles aux personnes handicapées, même si les rénovations en cours dans les bâtiments publics visent à combler ce retard.


Cet atelier a aussi montré l’implication des Lucéens pour trouver des solutions à la précarité grandissante, comme l’a très clairement précisé Camille Branchereau (La-Chapelle-sur-Erdre), pour améliorer la santé mentale des habitants, même si ce n’est pas une compétence de la ville, ou encore pour bâtir des logements inclusifs, comme cela commence à se faire à Sainte-Luce.
Autant de contributions utiles pour alimenter les réflexions pour le prochain programme municipal. Merci à l’ensemble des participants et contributeurs.

